Le procédé au collodion humide

La photographie au collodion humide (1851-1885)


Scott Archer (1813-1857), met au point en 1851, en Angleterre, le procédé dit au collodion humide. Ce mélange de coton-poudre ou nitrate de cellulose, d'alcool et d'éther sulfurique additionné d'iodure de potassium forme une émulsion que l'on dépose sur une plaque de verre sensibilisée dans un bain d'argent pour la rendre photosensible à la lumière. Le photographe doit rapidement développer sa prise de vue au sulfate de fer avant que le collodion ne sèche, rendant son utilisation particulièrement délicate en extérieur mais idéale pour le studio. Puis il fixe l'image ainsi obtenue avec du cyanure de potassium, produit très dangereux qui abrège souvent la vie des photographes. Ce procédé se base donc sur la production d'un négatif sur verre servant de matrice et permettant de multiplier rapidement des tirages positifs, sur papier, retrouvant ainsi la souplesse de la production des gravures.

Florence Terry dans un fauteuil

Négatif verre au collodion humide de Lewis Carroll, 1875. Achat, 1988 © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Collections du Musée d'Orsay

Florence Terry dans un fauteuil

Version positive © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Collections du Musée d'Orsay