Les papiers aristotypes (1860-1940)
Il en existe deux sortes : l'aristotype au collodion (ou papier celluloïdine) ou l'aristotype à la gélatine (ou papier citrate). Ce sont les premiers papiers fabriqués industriellement, prêts à l'emploi. Ils se caractérisent par la présence d'une fine couche de pigment blanc, le sulfate de baryum, étalée sur le papier sous la couche sensible au collodion ou à la gélatine. Ce sont les dernier papiers à noircissement direct. Leur facilité d'emploi rencontre un grand succès commercial auprès des professionnels comme des amateurs entre 1890 et 1940.
Anonyme. Lili Grenier debout à côté d'une chaise.
Aristotype à la gélatine. Vers 1900. © Musée d'Orsay. RMN-Grand Palais / Franck Raux
Deux ouvriers dans une aciérie, environs de Firminy
Aristotype de Félix Thiollier. Vers 1900. Don, 2014 © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Chat noir dans un jardin
Aristotype au collodion, vers 1886. © Musée d'Orsay RMN-Grand Palais / Franck Raux
Deux personnes réalisant un salto arrière
Aristotype au collodion, vers 1886 © Musée d'Orsay RMN-Grand Palais / Franck Raux

