De l’effacement de l’empreinte religieuse

Les anciennes élites dominantes voient leur présence et les bâtiments marquant leur domination s’estomper dans le paysage urbain, notamment des congrégations religieuses, en perte de vitesse. Les constructions religieuses du XIXe siècle perdurent mais il s’agit de lieux de culte séculiers destinés à accueillir une population en augmentation. Pour une église construite, on compte un couvent et une église conventuelle disparus…

La chapelle Saint-Nicolas-du-Port

La chapelle Saint-Nicolas-du-Port, plus connue sous le nom de chapelle des Mariniers, date de 1630. Les mariniers, désireux à la fois d'honorer leur saint patron et de rendre hommage aux quelques 1000 victimes de la peste de 1628, font élever cette chapelle au début de la rue des Minimes. Depuis 1966 et le percement de l'avenue de Lyon, elle est isolée entre celle-ci et le port.

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L'église Notre-Dame-des-Victoires

Jusqu’en 1802, l’église Saint-Étienne est la seule église de la ville. L’accroissement de la population est tel que, dès 1845, cette église montre ses limites. S’engagent alors quinze années de pourparlers entre la municipalité et les autorités religieuses, au terme desquelles la première pierre de l’église Notre-Dame-des-Victoires est posée. Elle reçoit les premiers fidèles le 8 mai 1864.

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