Afrique, terre de contrastes et de beautés. Des civilisations connues depuis la plus haute Antiquité et qui, perpétuellement, restent à découvrir. Des contrées cachées aussi, au plus impénétrable de la forêt tropicale. Selon que vous vous sentirez l’âme d’un Champollion ou d’un Savorgnan de Brazza, l’Afrique vous gagnera à sa magie qui ne saurait se résumer aux seuls sorciers vaudou.
Mais pour les explorateurs-nés, énivrés des récits de Karen Blixen, recherchant à travers safaris, girafes et autres éléphants les fortes impressions d’Out of Africa ou des Neiges du Kilimandjaro, la déception risque d’être forte. Cartes postales et photographies vous livrent avant tout un aperçu de la côte africaine, investie par la France coloniale du XIXème siècle.
Sur les bords du Nil…
Pour les adorateurs de Pharaon en revanche, toute la panoplie de l’égyptophile est au rendez-vous. Profils de pyramides et de temples se découpant sous un soleil de plomb sur des horizons désertiques à peine animés de quelque palmier ou chameau. Sarcophages, statues, obélisques… c’est toute l’Egypte pharaonique qui prend vie à travers les collections de Joseph Déchelette et Charles Dethève. Mais également l’Egypte moderne, ouverte sur le monde avec le canal de Suez. Celui-là même inauguré au son des trompettes d’Aïda. Quand le mythe antique rencontre le fantasme exotique…
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