Rue Sainte-Elisabeth et rue de la Gare

RUE SAINTE-ÉLIZABETH

La rue Sainte-Élizabeth relie la rue du Collège (Charles-de-Gaulle) à la place d'Armes (Place de la Paix).

Plus connue sous le nom de rue du Commerce, la rue Sainte-Élizabeth  avait pour mission initiale d’assurer la liaison entre le château et le fleuve. En effet, durant la période gauloise et gallo-romaine, cette artère se prolongeait par la rue Poisson (Danièle Casanova) qui venait du gué. Au XVIe siècle, le gué ayant été détruit par une crue est remplacé par un bac à traille situé au bout de la rue des Minimes. La rue Poisson perd alors son statut de voie passante et commerciale. La rue Sainte-Élizabeth, quant à elle,  continue à faire l'objet d'un passage continuel de voituriers.

Son appellation lui vient d'un couvent de sœurs du même nom, qui  était implanté à la hauteur de la place du Marché entre 1634 et 1790.

Son tracé sinueux tient au fait qu’il suit la courbe naturelle du terrain. La partie haute est occupée par des immeubles construits par des familles riches, à l’abri d’inondations toujours possibles dans la partie basse.

Au bas de la rue, la place d'Armes était appelée jadis place des Capucins. Elle deviendra place de la Paix en 1892, après l'installation d'une statue allégorique de la Paix due au sculpteur Gustave Michel. Cette statue sera transférée dans le square Stalingrad en 1986, après la création des rues piétonnes. Une fontaine dessinée par Michel Granger, intitulée "Elle grandit parmi la forêt et les eaux", la remplacera en 2000.

RUE DE LA GARE

Percée en 1863, la rue de la Gare permet de relier directement le centre-ville à ce bâtiment moderne, inauguré fin 1858. Elle s'ouvre place Bourgneuf (place du Général Leclerc) et se prolonge en ligne droite jusqu'au fronton de la gare de chemin de fer. Tracée à travers des terrains marécageux, elle chemine en partie là où à l'origine ne se trouvait qu'un passage insalubre. Ce dernier était connu sous le nom de rue de la Sous-Préfecture prolongée, car faisant suite à la rue de Cadore (alors rue de la Sous-Préfecture).

La rue de la Gare est baptisée le 11 novembre 1863. En 1883, elle s'appellera rue Gambetta puis sera élevée au rang d'avenue en 1900.

Entre 1872 et 1890, les rues d’Albon et Carnot y seront percées tandis que l’usine de tissage à main Déchelette s'y installera.

La rue de la Gare ne s’urbanisera que progressivement. Ce lotissement tardif s'expliquera par la nécessité de combler les marécages, de couvrir l'aqueduc à ciel ouvert qui acheminait l'eau des marais aux fossés du château, ou d'abattre quelques vestiges anciens, telle la tour Bourgneuf.

De beaux immeubles bourgeois s'y élèveront, essentiellement après 1880. La propriété située au n°5 passera successivement entre les mains de la famille Hue de la Blanche, puis d'un certain Coutaret en 1865. C'est lui qui y fera édifier une maison. Le négociant Bruel en deviendra propriétaire en 1873 et Léon Talichet en 1882. En 1885 un Hôtel particulier sortira de terre au n°37. La Villa Déroche sera bâtie par le maçon Marrel en 1912, au n°50 de l'avenue Gambetta.

Rue Sainte-Elisabeth

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Rue de la Gare

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