Place des Promenades et rue Beaulieu

PLACE DES PROMENADES POPULLE

En 1807, le maire de Roanne Claude Dusauzey, envisage de doter la ville d’un vaste espace vert. Son successeur, François Populle, s'engage à réaliser ce projet. Divers prés et jardins sont achetés auprès de 7 propriétaires maraîchers. Ces terrains, formant une superficie totale avoisinant les 3 hectares, se situent au sud du Bois d’Amour, entre le prolongement des rues de la Côte (future Alsace Lorraine) et de Beaulieu.

Les travaux d’aménagement de ce jardin public, réalisés entre 1810 et 1812, sont en grande partie financés sur les deniers propres de Populle. Baptisé dans un premier temps "Cours du roi de Rome", il prend le nom de "Promenades Populle" afin de rendre hommage à celui qui, en avril 1814, sauve Roanne de la menace autrichienne.

Dans le courant du XIXe siècle, l’entourage de la place se garnit de maisons et d’entreprises. L’ouverture de la gare en 1858 entraîne de nouvelles constructions.

Au fil du temps, le développement de la ville s'accélérant, cette place ne cesse de se rétrécir. En 1846, les rues adjacentes sont élargies, tandis qu'en 1856 2 500 m² de terrain sont cédés à la compagnie de chemins de fer pour le passage de la voie ferrée. La place se trouve alors scindée en deux parcelles : "Les Grandes Promenades", côté centre-ville et les "Petites Promenades" côté Faubourg Mulsant.

En 1933, sous l’administration d’Albert Sérol, la construction du pont des Promenades, en permettant la suppression du passage à niveau, modifiera définitivement la physionomie de la place.

RUE BEAULIEU

Située au carrefour des rues Brison, Anatole France et Benoit Malon, la rue Beaulieu débouche sur la place des Promenades-Populle.

Jusqu’au XVIIIe siècle, elle se trouve en pleine campagne et porte le nom de Chemin tendant du Port-Viel à Beaulieu. Elle permet alors de desservir le prieuré de Beaulieu, fondé en 1173 par l’ordre de Fontevrault, à Riorges.

Elle prend ensuite le nom de Chemin tendant de Saint-Jean à Beaulieu, ce qui signifie qu'elle part de la place de la fontaine Saint-Jean qui se trouvait à l’angle de la rue Brison.

Sous la Révolution, la rue s'appelle Guillaume Tell, du nom du héros légendaire de l’indépendance helvétique.

L'appellation de Beaulieu dont le choix est surprenant fait référence au  baron Jean-Pierre de Beaulieu, général autrichien  (1725-1819) né à Lathuy dans le Brabant et mort à Linz. Serait-ce pour le remercier d’avoir battu les français à Valenciennes en 1792, et à Arlon (Belgique) en 1794, ou bien un hommage tardif rendu aux troupes autrichiennes en général, qui, victorieuses, avaient occupée Roanne en 1814 ? Les archives municipales ne fournissent pas d’explication sur la pose de cette plaque.

Autrefois, elle s’étirait jusqu’à la place du Phénix. Coupée d’abord par un passage à niveau à la hauteur de la maison Grenot, quand fut installé le chemin de fer en 1858, elle commença par buter sur la voie ferrée. Ce passage supprimé par la construction du Pont des Promenades en 1933, la rue Beaulieu fut ramenée à la moitié de sa longueur initiale, sans autre issue que la place Populle.

Place des Promenades

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Rue Beaulieu

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Rue Beaulieu

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