XIXe siècle : reliure industrielle

Avec les progrès techniques apparaît, dans la seconde moitié du XIXe siècle, la reliure industrielle. Ce nouveau processus permet de relier des livres en très grandes séries afin de les diffuser plus largement.

Le montage est différent de celui de la reliure manuelle, il s’agit d’un emboîtage : le livre est cousu sur des rubans de tissu, puis emboîté dans la couverture grâce au collage des pages de garde.

La couture, l’endossure, la couvrure et la dorure sont faites par des machines.

Les volumes sont recouverts de papier imprimé ou de percaline (toile de coton fine, rase et enduite). Les décors réalisés à la plaque font preuve d’une recherche artistique dans laquelle commencent à apparaître des éléments figuratifs

L'Ile à hélice

Parmi les éditeurs ayant eu recours à la reliure industrielle, le plus connu est sans nul doute Pierre-Jules Hetzel grâce à ses illustrations sur les couvertures des romans de Jules Verne.

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Volcans et tremblements de terre

Unité de présentation pour cette collection de vulgarisation scientifique comportant 175 titres. Tous les volumes sont reliés de bleu et décorés de la même plaque allégorique, seul le titre dans l'encadrement supérieur varie.

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Histoire d'un dessinateur : comment on apprend à dessiner

Composer et dorer des plaques ornant les reliures d'éditeur devient un art. Auguste Souze en est l'un des principaux maîtres. Il les dessine, les grave et invente le procédé permettant l'impression en plusieurs couleurs.

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Contes à Pierrot

Les papiers imprimés recouvrant des plaquettes font également preuve de compositions recherchées.

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Historia

Pour sa collection encyclopédique historique, l'éditeur Tallandier choisit la fabrication de reliures industrielles en demi cuir, plus solide que la percaline, auquel il adjoint une toile imprimée et gaufrée.

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